
Idée reçue : La consommation de drogues est toujours le résultat d’un trouble psychologique : FAUX !
Il est souvent avancé que la consommation de drogues est systématiquement le résultat d’un trouble psychologique sous-jacent. Bien que les troubles psychologiques puissent être un facteur contributif, il est simpliste et incorrect de croire que c’est toujours le cas.
Il ne faut pas tout le temps faire l’amalgame du trouble psychologique comme le chemin direct vers la consommation de drogues. Nous allons voir dans cet article divers arguments qui nous informent d’une tout autre réalité.

1. Consommation Récréative et Curiosité
La consommation de drogues peut souvent être motivée par des raisons récréatives ou la simple curiosité, indépendamment de tout trouble psychologique. Selon une enquête de l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT) en 2020, environ 50% des jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans ont expérimenté le cannabis au moins une fois, principalement par curiosité ou pour des raisons sociales.
Ces jeunes ne souffrent pas nécessairement de troubles psychologiques, mais cherchent plutôt à explorer de nouvelles expériences ou à s’intégrer dans des groupes sociaux. La pression de l’intégration ou simplement le désir de se démarquer et de se faire bien voir des autres sont autant de facteurs différents que le simple trouble psychologique. La consommation récréative est une réalité courante qui ne doit pas être ignorée car elle est souvent une raison les plus fréquentes qui induit une dépendance.
2. Pression Sociale et Environnementale
La pression sociale et l’environnement jouent également un rôle significatif dans la consommation de drogues bien différent du trouble psychologique. Une étude menée par Santé Publique France en 2019 a révélé que 30% des consommateurs réguliers de cannabis ont commencé à consommer en raison de l’influence de leur entourage, comme des amis ou des membres de la famille.
L’environnement social et les normes culturelles peuvent inciter à la consommation de drogues sans qu’un trouble psychologique soit en cause. Les individus peuvent être poussés à consommer pour se conformer aux attentes sociales ou pour éviter l’exclusion. Il s’agira dans ce cas de choix personnel poussés par l’environnement du consommateur. Le trouble psychologique n’étant pas en cause.
3. Utilisation Fonctionnelle et Performance
Certaines personnes consomment des drogues pour améliorer leurs performances ou gérer le stress lié à des exigences élevées, sans pour autant avoir un trouble psychologique. Par exemple, une enquête de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) en 2018 a montré que 20% des professionnels dans des secteurs à haute pression, comme la finance ou la médecine, ont recours à des stimulants pour maintenir leur productivité.
Ces substances sont utilisées comme outils pour gérer des conditions de travail exigeantes plutôt que comme une réponse à un trouble psychologique sous-jacent. Il s’agit là juste de subvenir à un besoin de performance exigé par la position sociale d’une personne mais également d’un besoin d’obtention de résultats imposés par la société. Mais cela peut également être induit par la recherche de plaisir ce que nous allons voir dans le prochain point.
4. Consommation et Recherche de Plaisir
La recherche de plaisir et de détente est une autre motivation majeure pour la consommation de drogues, indépendamment de la présence de troubles psychologiques. Une étude de l’OFDT en 2019 a indiqué que 40% des consommateurs de drogues illicites le font pour le plaisir ou pour échapper au stress quotidien. La recherche de sensations fortes, de détente ou d’amélioration de l’humeur sont des facteurs courants qui motivent la consommation.
Ces comportements sont souvent temporaires et ne relèvent pas nécessairement d’une pathologie psychologique. Ils se développent plutôt dans le milieu festif de la nuit par exemple. Le désir de sortir de son quotidien morose est une porte grande ouverte vers la consommation de drogues qu’elle soit récurrente ou ponctuelle et encore une fois, elle n’est pas en lien avec une quelconque pathologie ou trouble psychologique.
En conclusion, l’idée reçue que la consommation de drogues est toujours le résultat d’un trouble psychologique est une fausse croyance qu’il faut mettre de côté car tout trouble psychologique n’emmène pas obligatoirement vers une dépendance.
Les données montrent que les motivations pour consommer des drogues sont diverses et incluent des raisons récréatives, la pression sociale, la recherche de performance, et la quête de plaisir. Le quotidien de plus en plus oppressant pousse de plus en plus les limites de notre société et ce besoin de sensations fortes, la consommation de drogues en faisant partie intégrale. L’utilisation des réseaux sociaux avec la recherche de nouveauté pour impressionner et se démarquer sont autant de facteurs autre que les troubles psychologiques.
Il est cependant vrai que certains troubles psychologiques puissent jouer un rôle pour certains individus, mais il est simpliste et incorrect de généraliser cette explication à l’ensemble des consommateurs.
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