
Les drogues ne passent pas à travers le placenta et n'affectent pas le fœtus
Les drogues ne passent pas à travers le placenta et n'affectent pas le fœtus
Contrairement à la croyance répandue selon laquelle les drogues ne traversent pas le placenta et n’affectent pas le fœtus, il est largement démontré que de nombreuses substances psychoactives consommées par une femme enceinte peuvent en effet passer à travers la barrière placentaire et entraîner des effets néfastes sur le développement du fœtus. Que ce soit une consommation ponctuelle ou une consommation plus régulière les substances consommées peuvent avoir un lourd impact sur le développement de l’embryon avec des conséquences irréversibles.
Premièrement, des études ont montré que des drogues comme l’alcool, le tabac et les opioïdes peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du fœtus. Par exemple, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l’exposition prénatale à l’alcool peut entraîner des anomalies congénitales, des troubles comportementaux et le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), qui se caractérise par un retard de croissance intra-utérin, des malformations faciales et des déficiences intellectuelles.
De plus, même des substances généralement considérées comme moins nocives, telles que la marijuana, peuvent traverser le placenta et affecter le développement du fœtus. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), la consommation de cannabis pendant la grossesse est associée à un risque accru de complications obstétricales, telles que le faible poids de naissance, ainsi qu’à des troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, comme des problèmes de mémoire, d’attention et de comportement.
Enfin, les effets des drogues sur le fœtus peuvent avoir des répercussions à long terme sur la santé et le bien-être de l’enfant. Des études ont montré que l’exposition prénatale à des substances psychoactives peut augmenter le risque de troubles neurodéveloppementaux et de troubles du comportement chez l’enfant, ainsi que de dépendance aux drogues plus tard dans la vie. Selon une étude de l’Université de Bordeaux, les enfants exposés à des drogues in utero sont plus susceptibles de présenter des troubles de l’attention, des problèmes de comportement et des difficultés d’apprentissage à l’âge scolaire.
En conclusion, l’idée reçue selon laquelle les drogues ne passent pas à travers le placenta et n’affectent pas le fœtus est infondée. Les substances psychoactives consommées pendant la grossesse peuvent avoir des conséquences graves sur la santé et le développement du fœtus, ce qui souligne l’importance de sensibiliser sur les dangers de la consommation de drogues pendant la grossesse et de fournir un soutien adéquat aux femmes enceintes qui luttent contre la dépendance.
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