Idée reçue : Prendre du GHB GBL avec de l'alcool : Ce n'est pas grave : FAUX !
L’idée reçue selon laquelle « prendre du GHB/GBL avec de l’alcool ce n’est pas grave » est une croyance dangereuse qui nécessite une clarification. Bien trop souvent consommés ensemble comme quelque chose de récréatif et fun cela peut avoir des effets dangereux sur la santé du consommateur.
Voici quatre contre-exemples argumentés pour déconstruire cette idée et mettre en lumière les risques associés à la combinaison de ces substances.
1. Les effets synergiques sur le système nerveux
Tout d’abord, les effets synergiques sur le système nerveux central : Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la combinaison de GHB/GBL et d’alcool agit de manière synergique sur le système nerveux central, ce qui peut entraîner des effets graves sur la santé.
Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), la consommation simultanée de ces substances peut provoquer une dépression respiratoire, une perte de conscience, voire un coma, mettant ainsi la vie de l’individu en danger, et dans certains cas, elle peut être fatale.
2. Les effets sur la santé mentale
Aussi, les effets à long terme sur la santé mentale : Outre les risques immédiats de surdose et de coma, la combinaison de GHB/GBL et d’alcool peut avoir des effets à long terme sur la santé mentale. Selon une étude publiée dans la revue Addiction, la consommation régulière de GHB/GBL est associée à un risque accru de développer des troubles de l’humeur, tels que la dépression et l’anxiété, ainsi que des problèmes cognitifs et de mémoire. Cela peut engendrer un isolement du consommateur qui augmentera ses symptômes dépressifs et peuvent augmenter un état de paranoïa.
3. Cycle de dépendance et d'addiction
Ensuite, la dépendance et addiction : la combinaison de GHB/GBL et d’alcool peut également conduire à un cycle de dépendance et d’addiction difficile à briser. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), la consommation régulière de ces substances peut entraîner une tolérance, nécessitant des doses de plus en plus élevées pour ressentir les mêmes effets, ce qui augmente le risque de dépendance physique et psychologique.
De plus lors de l’arrêt de la consommation il peut y avoir des syndromes de sevrage forts obligeant la personne dépendante qui souhaite s’en sortir à revenir à sa consommation habituelle.
4. L'Isolement Social et Stigmatisation
Enfin, le GHB est un sédatif puissant connu pour induire un sommeil profond et rapide. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) souligne que le GHB, à des doses mal contrôlées, peut entraîner des pertes de conscience et durant lequel la personne peut vomir et/ ou s’étouffer.
Il est important de rappeler que lors de ce sommeil artificiel, le consommateur ne sera pas conscient de ce qui l’entoure et ne sera pas en possession de ses moyens pour toute agression. Le GHB est aussi appelée drogue du viol à juste titre et peut avoir des conséquences graves non seulement physique mais aussi mentale avec un traumatisme psychologique fort.
En conclusion, l’idée selon laquelle « prendre du GHB/GBL avec de l’alcool ce n’est pas grave » est une idée fausse et dangereuse qui sous-estime les risques réels pour la santé. Cette consommation intervient souvent dans le cadre de soirée festive, dans un but de désinhibition ou de recherche de sensation plus “fun”.
Cela peut également survenir contre la volonté d’une personne car il est important de rappeler que le GHB est connu comme la drogue du viol. La combinaison de ces substances peut entraîner une surdose, des problèmes de santé mentale, une dépendance et même la mort. Il est donc crucial de sensibiliser au danger de cette pratique et d’encourager des comportements plus sûrs et responsables. De plus il est très important de faire appel aux autorités compétentes si vous avez été victime et drogué à votre insu ou si vous avez été témoin de tels faits.
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